RISQUES NATURELS

Inondations et aménagements des rivières

La vallée du Petit Rosne a connu de nombreuses inondations tout au long du XX ème siècle. Le dallage de la rivière dans les villes, l'urbanisation qui imperméabilise les sols et le développement de méthodes industrielles de culture ont conforté ce phénomène vieux de plusieurs siècles. Pour lutter contre ces évènements dramatiques, des travaux d'aménagement de la rivière doivent être entrepris, comme les bassin de retenue créés à Sarcelles.

Les inondations de 1926

" A Sarcelles, le ruisseau le Rosne qui prend sa source à Moisselles a débordé dans la nuit. A la fabrique de pansements stérilisés Lagazy, l'eau a inondées des bonbonnes d'alcool et des paquets de pansemants. La rue de Paris fut envahie toute la journée d'hier. Tous les fournils des boulangers sont inondés et la commune doit être ravitaillée par Villiers-le Bel et Ecouen."
Le Petit Parisien, 5juillet 1926

"Jamais ce filet d'eau n'avait attiré l'attention des géographes. Un orage plus violent que les autres et le voici au premier plan de l'actualité. L'eau pénétrait patout avec une violence qui présageait la catastrophe et avec une soudaineté qui rendait vains tous les efforts. Un peu partout, dans la rue de Paris, ce furent des scènes angoissantes.[...] Au total, 1000 habitants sinistrés dont les maisons sont complètement inondées. La famille A. composée de deux hommes, deux femmes, un bébé de 18 mois, est restée une partie de la nuit, soit 5 heures, sur le toit de la maison en attendant les secours."
Le Progrès, 3juillet 1926

Les inondations de 1992

"Un peu partout, à Ezanville, Ecouen, Saint-Brice-sous-Forêt et Sarcelle-Village , se sont les zones pavillonnaires qui sont les plus touchées. Dans certaines habitations du quartier de la gare d'Ezanville-Ecouen, la hauteur d'eau a atteint 1,50 mètre. Tout comme à Sarcele-Village où le parc de la Mairie s'est transformé, au fil des heures, en petit lac. A Saint-Brice-sous-Forêt, la zone industrielle a été touchée, obligeant certaines entreprises à suspendre leurs activités. A Sarcelles, les sous-sols de la clinique Alexis-Carel sont inondés. A Cormeilles-en-Parisis, le CD 48 a été fermé lundi. Une étendue d'eau de 2000 m² et de trois mètres de profondeurs s'etant formée sur la carrière Lambert et risquant de provoquer un glissement de terrain."
La Gazette du Val-d'Oise, 3 juin 1992